Descriptif de l’ensemble des écoles privées de journalisme et des écoles privées littéraires
Les écoles privées de journalisme et les écoles privées littéraires regroupent en 2023-2024 un peu plus de 2% des personnes inscrites dans l’enseignement supérieur privé et un peu plus de 1% de l’ensemble des établissements privés. Avec une moyenne de 414 étudiants et étudiantes par établissement et avec seulement 4 établissements qui accueillent plus de 1000 étudiants et étudiantes. Les femmes sont ultra majoritaires dans ces établissements représentant plus des deux tiers des personnes inscrites. Les données de l’ONISEP montrent que 22% de ces établissements sont reconnus par (ou sous contrat avec) l’État. Le secteur lucratif est particulièrement présent dans ce domaine de formation puisque 75% des écoles de journalisme et des écoles littéraires mènent une activité à but lucrative c’est-à-dire qu’elles ont pour statut juridique un statut de société commerciale (société par actions simplifiée ou société à responsabilité limitée en général). Enfin, les frais d’inscription sont particulièrement élevés dans ce domaine de formation. Les données de l’ONISEP indiquent les frais de scolarité pour toutes les formations disponibles dans 80% des 50 établissements recensés dans ce domaine de formation. Si l’on prend la formation la moins chère de chacun de ces 50 établissements, la moyenne des frais de scolarité de la formation s’élève à 6 936 euros. Si l’on prend la formation la plus chère, la moyenne des frais de scolarité de la formation s’élève à 9 057 euros.
L’évolution des effectifs des écoles privées de journalisme et des écoles privées littéraires
Les données officielles du Ministère de l’éducation ne sont données systématiquement que depuis 2012. Les données montrent que les effectifs ont été multipliées par 3 entre 2010 et 2023. De 2010 à 2016, la hausse (sans doute sous-estimée, voir La hausse des effectifs de l’enseignement supérieur privé depuis 1977 en France) est très modeste et à partir de 2016, la croissance des effectifs est régulière à un rythme de 8% chaque année jusqu’en 2022 avec une baisse exceptionnelle des effectifs en 2023. Cette croissance récente confirme la bonne santé de tout le secteur privé et laisse à penser que cette croissance pourrait durer.
